Non grave prenabilité de June Wade : la preuve scientifique

Avant de revenir de manière plus générale sur l’événement du week-end dernier, la rédaction a choisi de s’attarder sur l’un des faits marquants de cette première rencontre inter-club. Quel épisode peut donc mériter un tel traitement médiatique ? La blessure au genou du Zidane(‘guyen) de la plume ? La présence de deux équipes parisiennes sur le podium ? La victoire du club de Puteaux, peut-être ? Non. Une fois n’est pas coutume, c’est de science dont nous allons vous parler.

Il s’agit en effet d’un problème ouvert qui depuis quelques mois excitait la communauté de la plume. L’affaire se résume à la question suivante :

June Wade est-elle oui ou non grave prenable ?

C’est une question sportive subtile, lorsqu’on est au fait de la volatilité du classement des joueurs. Plusieurs articles issus de notre rédaction semblaient clairement pencher pour l’affirmative. L’intéressée, quant à elle, niait tout de bloc la conjecture, invoquant le manque de preuves. À l’heure des fake news, il nous a paru particulièrement crucial que lumière soit faite sur cette affaire, afin de ne pas laisser les tentacules des réseaux sociaux s’emparer une fois de plus de l’honneur d’un innocent pour servir l’appétit insatiable des amateurs de buzz.

Pour trancher le débat, il a donc été décidé de conduire une véritable expérience scientifique, laquelle a justement eu lieu durant la compétition inter-club de ce week-end. Décrivons le protocole. Le sujet (June Wade) est inséré dans une équipe aux profils variés : un ancien joueur qui ne s’entraîne plus, une recrue de cette saison ayant la gnaque d’un confirmé, un habitué-dilettante qui a de bon réflexes et un petit accent du sud. Cette jolie macédoine est typique de ce que l’on appelle l’homogénéisation stochastique. Ce procédé  bien connu permet en effet, durant les matchs à enjeu, de faire ressortir tant les qualités sportives du sujet que son aptitude à fédérer et entraîner son équipe. Bien évidemment, la dilution du sujet dans une équipe (ci-après nommée « Emplumeurs ») complexifie l’évaluation de sa grave prenabilité lors d’une rencontre. Pour se sortir de ce faux pas, nous avons eu recours à la formule suivante.

\displaystyle  \lim_{n\rightarrow +\infty}\frac{1}{n!}\sqrt{2\pi n} \left(\frac{n}{e}\right)^n=\frac{1}{b-a}\int_a^b e^t \sum_{\ell=0}^{+\infty} \frac{(-t)^\ell}{\ell !}\mathrm{d} t.

Pour les profanes : le second membre de cette égalité, une fois converti dans une base adaptée selon la table de Gabor, fournit le nom de l’équipe à affronter afin de finaliser le procédé d’évaluation du sujet. En l’occurrence dans notre cas, en tenant compte de la retenue, nous récupérons l’indiscutable : Paname ALL STARZ.

Une fois le protocole ainsi mis en place, on passe à l’étape d’expérimentation et ce sont les faits qui pour ainsi dire prennent le relai. Le résultat est sans appel. Après deux défaites lors des matchs auxquels le sujet ne participait pas, l’équipe des Emplumeurs a remporté trois matchs à la suite, avec pour seul point commun dans la liste des joueurs : June Wade. Le décompte des sets et points gagnés est une opération comptable perverse que la rédaction se refuse à reproduire ici mais qui justifie trivialement le titre de cet article : June Wade n’est pas grave prenable. Cqfd.

 

 

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