Le weekend du 14 et 15 avril s’est tenu à Dunkerque le troisième et dernier tournoi qualificatif pour les championnats de France . Si d’un point de vue sportif tout s’est bien passé, les joueurs parisiens ont été surpris, voire carrément inquiets, de l’étrange comportement affiché par leurs hôtes nordistes. L’APP vous propose donc de revenir sur ces incidents, qui, s’ils semblent bénins lorsqu’ils sont pris séparément, sont fort troublants lorsqu’on les prend dans leur ensemble…
Dès leur arrivée à Dunkerque, après un – trop – long trajet en voiture (« je n’aurais jamais cru qu’il y avait autant de France après le périh », s’est exclamé Léo), les joueurs franciliens laissent éclater leur méfiance au grand jour (enfin, au jour assombri par quelques rares nuages). « On nous avait annoncé du mauvais temps et il ne pleut même pas, je n’aime pas beaucoup ce genre de surprise » commente l’un deux, à peine sorti de sa voiture.
Oubliant leurs surprises météorologiques, les joueurs parisiens rejoignent leurs hôtels, certains se laissant même tenter par une promenade sur le bord de mer, ses enivrantes odeurs iodées et ses restaurants avenants. Welch, potjevleesch et moules au maroilles sont au menu. Alors qu’ils souhaitaient seulement s’imprégner (c’est le mot) de la gastronomie locale, les franciliens se sentent rapidement mal à l’aise, la faute… à la suspicieuse sympathie des restaurateurs à leur égard.
« Ils ont été très gentils, se permettant même de nous faire une petite blague au détour d’un service. Non mais quel culot ! A Paris, on aurait payé le double pour le même plat et les serveurs auraient laissé les calembours en cuisine » nous raconte une joueuse, atterrée par le spectacle. « On n’est décidément plus chez soi en France », poursuit-elle.
De plus en plus décontenancés et pas habitués à manger autant, nos amis de la capitale retrouvent tant bien que mal leurs couchettes. Ils ne sont pourtant pas au bout de leur surprise… À peine levés, les joueurs logeant dans des Airbnb se retrouvent à nouveau importunés, certains hôtes malavisés poussant l’intrusion jusqu’à leur préparer le petit-déjeuner. L’un d’eux se confie : « le coup du petit déjeuner, je ne m’y attendais pas. Je me préparais à toiser silencieusement mon hôte avant de sortir sans dire au revoir, quand il a ouvert grand la porte de la cuisine d’où parvenait l’odeur du pain au chocolat-maroilles encore chaud. Ça sentait bon … Mais tant de gentillesse dès le matin, c’était trop, je n’ai pas pu supporter. J’avais presque envie de retourner à Paris me blottir contre deux frotteurs de la ligne 13 ! ».
Heureusement, les parisiens finissent par retrouver leurs repères, l’esprit compétitif des joueurs sur le terrain faisant vite oublier à nos solides gaillards leurs mésaventures en terres nordiques.
On leur souhaite un bon retour vers la capitale.
Avec quelques embouteillages sur le périph’.
Et sous la pluie.