Ici c’est qui ?

Non, non, tu ne rêves pas. Tu es bien en train de lire un nouvel article de l’APP alors que le dernier date de moins de 10 mois. That’s how crazy we are.

Ces quelques lignes s’adressent au supporter acharné qui sommeille en toi, au monstre vert prêt à hurler « ICI C’EST PARIS ». Le club va avoir besoin de toi pour LA compétition nationale de la saison : le championnat de France.

Suivant l’expression consacrée (merci Fifi), le COC a enfin tiré les poules pour le double. On te propose un petit résumé de ce tirage au sort, histoire que tu échauffes ta voix pour ce week-end.

Samedi : le double

De poules, il n’y en a que 2 (eh ! c’est quand même le championnat).

Dans la première, on n’est pas loin d’un entraînement du jeudi soir avec 2,5 équipes parisiennes. La paire Xavier/Ayman qui a gagné 100% de ses compétitions cette saison (bien malins d’en n’avoir joué qu’une seule),  l’innovante Th-team avec Théotime et Thomas et … et François Briscard qui ne se contente plus d’ensorceler le filet pour vaincre : il s’associe à un marseillais (coucou Gaël), décidément tous les moyens sont bons. Dans les trois équipes précédentes on décompte 5 attaquants solides (désolé Théotime, y a encore du progrès à faire). En toute logique c’est du côté de La Défense que se complète la poule : Binh/Charlie de Puteaux viendront (essayer de) contrer, défendre et répondre à nos poulains. Bon courage.

Pour la seconde poule, Léo-pital (« et si je me blessais 10 jours avant la compétition ? ») et Esteban Secos se retrouvent seuls face aux autres clubs de France : Etienne/Jérémy de biiip-aux, les bad boys Yanis/Léo de Marseille et bien sûr les frères Dardenne Chapelet, de Dunkerque. Il va leur en falloir de la hargne pour déjouer l’assurance de la première paire, calmer les ardeurs phocéennes de la seconde et savoir dire quoi à la troisième. Ça tombe bien, ils en ont.

Dimanche : en simple les choses se compliquent

Jusqu’à samedi soir (fin du double) les désistements sont possibles (on le disait : tous les coups sont permis), donc les poules de simples ne sont pas encore connues. Toutefois, puisque le Top 16 contient actuellement 9 parisiens, quelques lignes pour présenter nos poulains et les défis qui les attendent.

Premier parisien en terme de points, d’âge, de grignardises et de ratussites, notre vétéran François a goûté deux fois au podium du simple cette année. Ce genre de délice, c’est de la drogue à accoutumance ; c’est avec volonté d’un vraie junkie de la plume que le sélectionneur national aborde la compétition. Allez François, montre-nous qu’on peut gagner une compétition à 57 ans !

On a aussi de quoi miser sur notre président : deuxième du club en terme de points, titulaire d’une médaille de bronze au championnat 2018, le contexte hyper-compétitif de ce championnat avantage le mental d’acier de Théotime. Montre nous comme tu sais bien le faire qu’il y a d’autres manières d’être grand.

Elle est bien loin l’époque où Ayman gagnait des compétitions de simple. Le plus profilé de nos joueurs vise la tête du classement pour retrouver une place sur le podium et – surtout – parvenir à franchir ce mur du Nord qui se dresse devant lui depuis 2 saisons, alias Laurent de Dunkerque.

On te voit venir « ouais Paris, ils ne parlent que de leurs joueurs », et c’est vrai que pour une fois il y a des choses à dire même si on franchit le périph’. Puteaux est particulièrement à l’honneur pour la compétition de simple : Etienne G. (champion de France 2018), Binh (champion de France 2017, vice-champion 2018) et Trang (vice-championne de France 2016 et 2017). Mais nous on s’en bat les biiiip s’en fiche parce qu’on a Cuong (champion de France 2021, 2022, 2023) et pour 2019 on mise pour lui au moins le Top 8.

1 mois de jeûne. Il est là, le niveau d’implication d’Ali. Le mec a arrêté de manger juste pour avoir assez faim de victoire, et bouffer ses adversaires. Joris aussi il voulait faire ça. Enfin, il voulait, et puis après il a eu envie d’un tacos. Les deux membres les plus diététiques du club vont envoyer du kebab, avec un supplément sauce algérienne, on te le dit.

En parlant de kebab. Et de salsa. Et d’impro. Et de jeux de sociétés. Bref, tu vois de qui on parle ? Ramène tes boules Quiès, ça va hurler à Poliveau.

Terminons par une petite pensée pour tous les lycéens de France qui stressent actuellement à l’approche du bac. Pour nombre d’entre eux, la possibilité de poursuivre des études dans une filière d’excellence se heurte à la sempiternelle question « Mais Sciences Po, ça mène à quoi au juste dans la vie ? ». Ben nous, à l’APP, on est heureux de pouvoir répondre. Sciences Po ça mène au championnat de France de Plumfoot, tout simplement. Bravo à Thomas et Etienne, l’IEP de Paris peut être fier d’eux. L’espace d’un week-end il leur faudra troquer le contrôle bancaire pour celui des smashs, et les services financiers par des aces fulgurants. Qualifiés en double et en simple après 2 saisons seulement, avec eux tout est possible. Get ready.

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