J-8 : le week-end du 10 mars, Canteleu deviendra la capitale française du Plumfoot. La paisible bourgade normande, nichée entre deux boucles de la Seine, accueillera en exclusivité une compétition d’un nouveau genre : l’interclub !
Pour se préparer à cet événement, l’APP a délégué deux de ses meilleurs journalistes, Valérie Totoweiler et Jean-Michel Aphatiti, pour interviewer des personnalités marquantes des différents clubs qui y enverront une équipe : Dunkerque, Marseille, Paris et Puteaux.
Nous retrouvons aujourd’hui Anthony et Kévin de Marseille, qui nous délivrent un message d’amour de la plume et de toute sa communauté, à la seule exception du club de Dunkerque. Et de Paris. Et de Puteaux.
Parlez nous un peu de votre préparation : comment abordez-vous le tournoi à venir ?
Anthony : « Le club n’enverra qu’une seule équipe à Canteleu. Elle sera uniquement composée de joueurs masculins (Kevin, Anthony, Yanis, Gaël et Benjamin). »
Kévin : « Nous avons donc fait le choix de la non mixité et de l’hétérogénéité homogène, plutôt que d’une homogénéité hétérogène. On a désigné Yanis comme capitaine, pour son expérience et ses jeux de mots. Anthony sera le coach de l’équipe. Mais globalement on privilégie l’autonomie et la confiance pour les prises de décision. Sur le terrain on part sur une formation en 3-1-1, sans libéro. On a surtout travaillé notre cri de guerre*, qui nous semble être l’élément déterminant pour la victoire finale. On a pensé à venir déguisé mais on ne le fera pas : de toute façon, on a déjà Yanis. »
Anthony : « Pour le reste, on ne peut pas en dévoiler trop devant la presse, les détails techniques de la préparation sont confidentiels. »
* Ils en font la démonstration devant nos journalistes qui, choqués, préfèrent ne pas diffuser les images
Quels sont vos objectifs pour le tournoi, à la fois au niveau individuel et pour le club ?
Kévin : « On a avant tout l’ambition de fournir du beau jeu, du fun et du style. On veut quand même gagner toutes les rencontres en deux sets, éventuellement trois. Bon, j’avoue que j’ai surtout envie de prendre ma revanche contre Thomas et de taper Théotime ! »
Des techniques à partager pour gérer le stress durant les matchs ?
Kévin : « J’ai essayé de taper par terre avec mes poings mais ça m’a fait mal au bout de la troisième fois donc j’ai arrêté. J’ai aussi essayé les croque-monsieurs de la buvette mais sans grand succès. Bref, j’ai pas de recette miracle. »
Anthony : « Gagner le tournoi c’est bon contre le stress. »
Merci Anthony pour ce conseil avisé, nul doute que les débutants de France le suivront à la lettre. Parlons un peu de la scène française de plumfoot. Qui sont les joueurs qui montent ? qui déclinent ?
Kévin : « Je ne comprends pas la question, on vous a déjà donné le nom des cinq joueurs Marseillais qui monteront à Dunkerque. Au niveau du déclin, tout le monde sait qu’un ancien champion de France a perdu un set contre moi au dernier tournoi. On sait tous ce que cela veut dire… »
Anthony : « Sinon, nous craignons surtout les joueurs de Dunkerque et de Rennes (d’autant plus depuis le départ de Binh). Mais n’en disons pas plus, le terrain parlera. »
Au fait, une chanson pour fêter votre victoire ?
Kevin : « Un classique de la FF, « Mystère et suspense« . »
Et pleurer votre défaite ?
Kévin : « « Les sardines » ! »
Anthony : « Au moins, avec une chanson comme ça, on est forcés de gagner »
Un message à adresser aux autres présidents ?
Anthony : « Tout d’abord on aimerait savoir ce qu’ils ont pensé des savons et des figatelli qu’on leur a offert à Marseille ! Plus sérieusement, il va falloir qu’ils s’alignent sur le niveau du club de Marseille et qu’ils équipent leurs terrains de revêtements roses ! »
Connus pour leur amour du buzz facile, nos journalistes ne résistent pas à l’envie de poser LA question qui fâche. Le club de Marseille est-il capable de remporter un tournoi sans son chaperon Anthony ?
Kévin : « Nous ne sommes pas du tout dépendants d’Anthony ! La preuve, il ne jouera pas de matchs à Canteleu. Il occupera uniquement les fonctions de maître tactique, coach mental, préparateur physique, baby-sitter, épaule réconfortante pour pleurer, cuistot. Comme quoi, on se débrouille très bien sans lui ! »
Addendum du K-stor : le « choix de la non-mixité » était évidemment ironique, nos joueuses n’étaient hélas pas disponibles, nous aurions au contraire préféré une équipe (voire, pour le coup, deux équipes!) mixte au niveau du genre. Quant à l’homogénéité hétérogène, ça ne veut évidemment strictement rien dire et ça, tout le monde l’aura compris 😉
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