C’est comment une compétition nationale ?

À quelques semaines de la première compétition nationale de l’année, vu les nombreux nouveaux arrivés de cette saison, le comité de rédaction s’est dit qu’un petit descriptif du déroulement des compétitions nationales serait le bienvenu. Détruisons simplement quelques idées reçues sur ce type d’événement :

Il faut avoir un très bon niveau pour participer à une compétition nationale

Faux ! Si il y a bien un avantage à pratiquer un sport moins tendance que le curling c’est qu’on peut, régulièrement, participer à des événements regroupant les meilleurs joueurs du pays, tout en prenant du plaisir et de l’expérience. Il est fréquent que des enfants participent, par exemple. Chacun son niveau et tout le monde profite.

OK, mais comme je suis nul.le je vais faire un match et me faire sortir sans rejouer

Faux ! Le fonctionnement des compétitions est basé sur un système de poules ou, certes, seuls les meilleurs passent dans le tableau principal, mais un tableau secondaire est systématiquement mis en place, pour que tout le monde joue à peu près le même nombre de match. Pour les débutants c’est d’ailleurs souvent dans le tableau secondaire que se trouvent les matchs les plus intéressants : de proche en proche on rencontre des adversaires d’un niveau de plus en plus comparable. Même une fois perdu un match dans l’un des deux tableaux, ce n’est pas fini : toutes les places seront jouées ! Par contre, en cas de manque de temps, il est possible que les matchs de reclassement se déroulent en un seul set.

J’aime pas trop jouer en mode « sérieux », est-ce que je vais vraiment m’amuser ?

Encore une fois, la taille de notre communauté, le fait qu’au bout d’un an tout le monde (quasiment) se connaisse, tout ça crée une ambiance familiale plutôt « à la cool ». À part quelques spécimens bien identifiés, les participants sont en général là pour le plaisir de se retrouver et taper la plume ; attention, il ne faut pas penser non plus qu’on est là pour manger des gnocchis hein. L’envie de gagner, la pugnacité même, ce sont des choses que l’on perçoit régulièrement tout au long de la compétition (et que cela soit dans la partie haute ou basse du classement !), mais l’état d’esprit reste bon enfant. Le rituel de salut en début et fin de match y est peut-être pour quelque chose !

Comme c’est ma première compétition, je risque d’être frustré.e si je perds (tous ?) mes matchs, non ?

Si, c’est effectivement possible … d’autant plus pour les compétiteurs et compétitrices né.es ! Mais en pratique ce que l’on observe après une première compétition, c’est surtout une assiduité aux entraînements pour gommer les défauts repérés pendant ces deux jours intenses. En un certain sens, si frustration il y a, elle peut-être ensuite positivement transformée en motivation. Ces compétitions sont aussi l’occasion de progresser d’un coup : on joue énormément pendant un WE et il est fréquent de voir des joueurs avec quelques mois dans les pattes prendre un sacré niveau d’un coup, ou passer leurs premiers smashs !

Je dois prévoir un truc à manger ?

Ce serait bien dommage ! Une équipe bien rodée élabore ce qui s’annonce d’ores et déjà comme la meilleure buvette de la fin 2017 ! Évidemment si tu as en horreur les gâteaux faits maison, les croque-monsieur d’Aline ou les croque-nutella-banane de la famille Joudiou, bon … ramène une pomme.

Est-ce que je peux dire à des amis de venir ?

Oui ! Le gymnase Poliveau où aura lieu la compétition possède des tribunes et c’est une très belle occasion de faire découvrir notre sport. L’entrée sera gratuite et le public aura également accès à la buvette 🙂