Portrait

Aujourd’hui, nous souhaitons mettre en avant un joueur de longue date de notre club : Dany dit « la menthe religieuse » ou « kebabman », qui a commencé à jouer à Paris en 2008 d’après nos archives. Le vécu sportif antéplumfoot aide beaucoup au démarrage dans notre discipline : coordination, réactivité, réflexes sont des atouts précieux pour le joueur débutant. À cet égard – et pour toucher la sensibilité informatique de notre protagoniste – on peut dire que Dany a commencé le plumfoot « from scratch ».

Les débuts furent difficiles mais à force de volonté et de persévérance, Dany a su se faire une place de bon joueur au club de Paris grâce entre autre à un très bon timing au contre, une qualité de passe certaine et une bonne régularité dans ses smashs. Ainsi, il a obtenu l’année dernière la 12ème place au classement national de double et de simple. Il a notamment pris part aux phases finales du Championnat de France en juin dernier.

Mais la place que Dany s’est construite au sein de l’APP dépasse l’évolution de ses performances sportives : c’est désormais un personnage incontournable de la vie du club. Pas un entraînement ne se passe en sa présence sans que retentisse dans la salle l’un de ses cris caractéristiques. Entre deux « agabarga » et au lieu de simplement dire « joli smash » à son coéquipier, Dany hurlera le nom de l’un de ses joueurs européens préférés pour le féliciter, et « Toth Gabor » par ci et « David Kleics » par là … (alors que bien souvent « Xavier Joudiou » aurait été plus approprié au vu de la puissance du smash).

Dany c’est aussi un homme aux multiples passions qui, en plus du plumfoot, s’adonne à l’improvisation théâtrale et à la salsa tout en présidant un club de jeux de société. Toutefois, sa raison de vivre ne figure pas dans liste précédente, et paraît rapidement évidente quand on fréquente un peu le bonhomme. Son inspiration, sa motivation principale, la raison pour lui de notre présence en ce bas monde c’est la nourriture. Capable d’ingurgiter des quantités astronomiques en un temps record, ce fin gourmet a su élire parmi tous les plats qu’il a pu goûter le plus raffiné et délicat (à son sens), ce met dont il peut parler durant des heures et dont il ne se lasse jamais de découvrir une nouvelle version : le kebab. Cela peut être pris à la rigolade, mais son classement des meilleurs kebabs parisiens est l’aboutissement d’un processus d’évaluation minutieux dans toute la capitale, qui est très certainement l’une des grosses omissions du Lonely Planet dans sa description de Paris.

L’humour si spécial de Dany (méfiez-vous si il vous montre une feuille où il est inscrit « green »), sa démarche élancée en trottinette, le nombre impressionnant de plumes détruites à son actif, sa connaissance encyclopédique de tous les classements hongrois depuis 20 ans et surtout sa constance dans son incongruité font de lui l’une des pierres angulaires de l’APP.

Terminons donc cet article comme lui ses entraînements, sans courbettes, sans fioritures, mais par un sobre et rapide :

Bon. A+.

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